Le Collectif Protocole à Bondy !

Le collectif Protocole a le goût de l’inédit, l’envie d’explorer l’infinité des protocoles d’improvisation possibles, le désir de surprendre et toucher les publics.

Le cirque est pour le collectif Protocole une forme mouvante, traversant la danse, le théâtre, la musique, et toutes leurs performances. Il conserve la mémoire de réunir autour de ce qui était, autrefois, la piste. Avec Protocole, la piste est partout, dans le sous-sol du théâtre, au fond d’une forêt, derrière le gradin, sous le pont d’une autoroute, dans un bâtiment en construction…Protocole investit l’espace public pour donner à voir de la réalité, du non vu, de l’in/vu. Le collectif vit le jonglage comme une force joyeuse, un art populaire, une mise en danger, un questionnement permanent. Le jonglage les invite à raconter l’indiscipline et la désobéissance en questionnant le fond de leur pratique. Il les amène à redéfinir les espaces qu’iels occupent. Le corps y est investi, présent, indissocié.

Le Collectif Protocole est en résidence sur la ville de Bondy durant la saison 2024-2025.

Première semaine de présence sur la ville du 11 au 15 novembre haute en couleurs et en rencontres ! Les 4 jongleur·euses et le musicien du collectif ont déambulé auprès des séniors de l’Ehpad Korian Bonisiaca, des jeunes du CLAS de la Maison de Quartier Daniel Balavoine, du groupe scolaire L’Assomption dans les classes d’élémentaires et de 6 éme, un mini campement à la Ferme Caillard avec un public nombreux, un atelier avec le groupe de danse moderne-jazz de l’université populaire, une déambulation au Marché Suzanne Buisson et une balade jonglée autour du cinéma André Malraux.

Ils et elles seront de retour du 10 au 23 mars 2025 et du 12 au 17 mai 2025 et proposeront différentes actions sur la ville.

Le Collectif Protocole porté par l’association L’incubateur est soutenu par le Département de la Seine-Saint-Denis

En résidence sur la ville de Bondy pendant la saison 2024-2025, les artistes du collectif vont proposer un tissage artistique interurbain à travers différentes actions invitant à explorer, réinventer et partager l’espace public grâce au jonglage.

Bords plateau # Médiation autour du spectacle et rencontre avec les artistes
Un temps d’échange croisé et bouillonnant ou le public est amené à se questionner et à interroger la proposition artistique qui vient de se dérouler sous leurs yeux. Les rencontres sont organisées en lien avec l’activité du collectif et permettent d’aborder les différents éléments qui participent à la construction d’une performance, le métier d’artiste de cirque, les coulisses de la création.

Mais dans cette rencontre un peu particulière, la limite entre la réalité et la performance reste poreuse et la dimension spectaculaire reste omniprésente.

Performance mobile
Passage furtif dans des classes d’école, ehpad, maisons de quartier

L’équipe arpente les écoles du quartier dans un rythme joyeux et acharné. Chaque jongleur a deux massues dans les mains, la troisième est commune et prends la place du ballon de rugby. Cette massue va faire voyager la meute de jongleurs dans toutes les classes de chaque école, des passages éclairés de quelques minutes qui basculeront l’ordinaire et feront voyager la rumeur dans le quartier.

Déambulations jonglées
Les jongleurs lancent les massues en ville accompagnés par un DJ doté d’une enceinte autonome dans son sac à dos. Ils partent ensemble dans une procession jonglée donnant à voir le quartier, son patrimoine et son architecture.

Ateliers pédagogiques et performances participatives
Transmission de leur approche singulière du cirque et du jonglage. Suite à ces ateliers le collectif Protocole, après avoir donné des bases, propose aux participant·es une exploration commune de l’espace public avec un ou plusieurs objets de jonglage. Les stagiaires en herbe deviennent performeurs à part entière et participent avec les artistes au spectacle.

Campement
Les 5 jongleur·euss et le musicien du collectif viennent habiter une place, un parc ou un parking au pied des immeubles et établissent un campement artistique éphémère dans le quartier.

Le camion de déménagement devient le quartier général de l’immense scène dont la ville est le décor et les habitants les figurants. Une agora provisoire s’installe doucement. Ce bivouac urbain, devient le lieu de performances jonglées insolites, mais aussi de rencontres et de partage.